lundi 14 janvier 2013

Le Mali : retour sur un conflit d'un an



A nouveau sous les feux de la rampe depuis vendredi 11 janvier 2013, le Mali est devenu l'un des enjeux de l'Afrique de l'Ouest. L'intervention française, qui devrait être accompagnée par des forces de la CEDEAO (Confédération Economique des États d'Afrique de l'Ouest), n'est que le dernier rebondissement dans ce conflit qui a débuté en janvier 2012 et qui avait mis en déroute l’État malien.

Un gouvernement complètement dépassé

Le conflit malien éclate au début de janvier 2012, lorsque des éléments du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad (MNLA) -organisation politique et militaire qui revendique l'indépendance de l'Azawad, région du Nord-Mali- attaquent des positions de l'armée malienne dans le Nord du pays. Ses membres sont essentiellement touaregs, l'ethnie dominante dans cette région. L'armée malienne est rapidement dépassée, en cause, la vitesse de progression des rebelles mais aussi l'alliance de ces derniers avec le groupe djihadiste Ançar Dine. Ce groupe est plus ou moins directement relié à AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique). Un troisième groupement intervient dans le conflit, il s'agit du  Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), qui lui est directement issu d'une section d'AQMI. En mars 2012, le Nord du pays est presque tombé. La situation est critique, à tel point que dans la nuit du 21 au 22 mars, un coup d’État militaire renverse le président malien Amadou Toumani Touré.

Durant le mois d'avril, la junte cherche à gagner du temps et abandonne la ville de Gao aux rebelles. Mais du côté des rebelles, on assiste aux premières rivalités. L’Agence France-Presse annonce que le mouvement Ançar Dine a pris le contrôle de Tombouctou le 2 avril et en a chassé les combattants du MNLA.
La rupture intervient au mois de juin alors qu'une personnalité connue à Gao, enseignant et élu local est tué. Une foule en colère proteste contre les groupes armés. Le 27 juin, des combats opposent des combattants du MNLA et des combattants islamistes. Début juillet, la ville est sous contrôle islamique.

L'Azawad en vert foncé, avec le reste du Mali en gris. (Wikipédia)


Début janvier 2013, des éléments islamistes d'Ançar Dine et du MUJAO entament une nouvelle offensive vers le Sud. Le 10 janvier, les islamistes prennent la ville de Konna et se dirigent vers Mopti, dernière ville avant la capitale, Bamako. Le président malien demande l'aide immédiate de François Hollande, qui décide dès le 11 janvier d'engager l'armée française.

Opération Serval

L'opération militaire Serval est menée par les troupes françaises en collaboration avec les troupes maliennes. Les premières furent déployées avant même l'annonce de l'intervention française. Si officiellement la France ne fait que soutenir ses alliés maliens, les faits montrent que la France mène presque entièrement l'offensive menée depuis vendredi, et avec une certaine efficacité.



Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian a insisté sur le fait que les opérations se déroulent de manière favorable. Les hélicoptères de combat français appuyés par l'aviation ont permis de stopper les combattants dans leur progression vers le Sud, les forçant à quitter la ville de Konna. Au total, on estime "qu'au moins cent" militants islamistes ont été tués. Les pertes françaises au Mali ne s'élèvent pour l'instant qu'à un seul mort. Dans la soirée du lundi 14 janvier, l'armée française a déployé des véhicules blindés (une trentaine selon un journaliste local). Ces forces sont issues des troupes de la force Licorne, basée en Côte d'Ivoire.
Il s'est avéré que les troupes ennemies sont bien armées et entrainées. Les armes reçues proviennent notamment de l'arsenal du général Kadhafi, ancien dirigeant libyen.. Lundi 14 janvier, des éléments islamistes ont pris la ville de Diabaly dans l'Ouest. Cette contre attaque montrent que les islamistes ne sont pas en déroute totale, d'autant qu'ils bénéficient de bases arrière en Mauritanie.
Si la France agit seule pour l'instant, des renforts africains sont attendus : le Niger, le Burkina Faso, le Sénégal et le Togo ont annoncé l'envoi de 500 hommes chacun, le Nigeria 600. Enfin, selon Moussa Ag Assarid, un responsable du MNLA, les rebelles touaregs seraient prêts à aider la France. La Mauritanie a également annoncé que son armée s'est redéployée le long de sa frontière pour boucler cette dernière, afin d'éviter que les djihadistes se replient en territoire mauritanien.
Quand aux soutiens occidentaux, la Grande-Bretagne a annoncé un soutien logistique, en envoyant des avions de transport. Les États-Unis ont promis une aide en matière de communication ainsi que l'envoi de drones. L'Allemagne a annoncé un soutien "logistique", "médical" ou "humanitaire". Un consensus international s'est développé en faveur de l'intervention -M. Hollande a par exemple été salué par les médias africains-, tandis que la France a convoqué le conseil de sécurité des Nations-Unies ce lundi.
En France, un consensus politique a aussi entouré l'opération. Les seules personnalités politiques s'étant clairement exprimées contre l'opération sont Noël Mamère, Jean Luc Mélenchon et Nathalie Artaud.

Carte des combats, tirée du site www.lemonde.fr

Des enjeux réels

Les enjeux sont importants, pour tous les intervenants.
L'objectif officiel du gouvernement français est d'enrailler la progression des troupes islamistes et de les empêcher "d'annexer" le reste du Mali afin d'en faire une base arrière pour AQMI. Cette situation aurait été d'autant plus inconcevable que la cellule terroriste a maintes fois déjà menacé l'Europe et plus particulièrement la France.
Aussi, il s'agit pour le président français de réaffirmer son soutien aux anciennes colonies avec lesquelles la France maintient de bonnes relations, malgré des frictions régulières (Françafrique, Libye). Il est intéressant de noter qu'un journal algérien accuse la France de néocolonialisme, tandis que certains médias africains grincent des dents car l'orgueil malien est légitimement touché.
Troisième point, cette affirmation de la France et de son président, qui a pris la décision de partir en guerre sans l'aide directe de ses alliés va certainement influencer la cote de popularité de M. Hollande. Rappelons-nous que lorsque Nicolas Sarkozy avait entamé avec ses alliés les frappes sur la Libye, sa popularité est (temporairement) repartie à la hausse. A ce titre, le consensus politique est symbolique. D'importantes personnalités de droite (MM. Fillon et Juppé) ont approuvé l'opération en qualifiant celle-ci de "nécessaire."
Il ne faut cependant pas perdre de vue les otages français dans la région, au nombre de neuf. Il y a un réel risque que ces derniers soient menacés de mort en réaction à l'offensive. A ce titre, pouvons-nous lier l'opération au Mali à l'opération ratée de sauvetage d'un agent de la DGSE (renseignements extérieurs) en Somalie ? Officiellement non, cette dernière avait été prévue depuis le mois de décembre selon le gouvernement.

Actualisation :
Mardi 15 janvier : l'armée française a annoncé que la ville stratégique de Konna n'est pas tenue par les forces loyalistes. Ce communiqué entre en contradiction avec celui de l'armée malienne daté de ce week-end. Celle-ci affirmait que la ville de Konna "n'est plus aux mains des islamistes". Les troupes maliennes sont, il faut le reconnaître, incapables de faire face à ces combattants bien armés, équipés, et entrainés. La France a bien compris les déficiences des forces maliennes. 1700 hommes au total sont déployés dans le cadre de l'opération, dont 800 directement sur le territoire malien. Lundi soir, des blindés français ont traversé la frontière.
Des questions méritent d'être posées. Si M. Hollande, en déplacement aujourd'hui à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), a insisté sur le fait que "la France n'a pas vocation à rester au Mali ?", qui va conduire la reprise (et surtout la pacification), du territoire malien ? L'armée malienne est incapable de mener la moindre opération d'envergure, et si les renforts africains sont prévus d'ici "quelques jours", il faudra coordonner ces hommes. De plus, la France manque de moyens militaires de reconnaissance stratégique (détection radar avancée, écoute de communication, etc.).
Si M. Hollande promettait une guerre courte ("quelques semaines", selon L. Fabius, ministre des affaires étrangères), il faut briser ces illusions. M. Juppé, ancien ministre des affaires étrangères, a précisé, avec certainement plus de lucidité, que la France s'engage dans "une opération longue et difficile". La question subsidiaire est alors de savoir ce que l'on veut, et fixer des objectifs réalistes. Veut-on simplement empêcher les islamistes de conquérir le pays entier ? Ou alors souhaite-t-on sécuriser et pacifier le pays ? Ce sont deux objectifs différents et les moyens requis pour les réaliser ne sont pas les mêmes. On peut fortement douter que la France ait, seule, les moyens d'atteindre le second.

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Jeudi 17 janvier 



Attention : toutes les informations chiffrées concernant la prise d'otages sont sujettes à caution. Les informations sont différentes selon les sources, et aucune agence de presse ou journal n'arrive à disposer de sources sûres. L'emploi du conditionnel prévaut.

Prise d'otage en Algérie

Hier a eu lieu une prise d'otage dans un des sites en Algérie du groupe russo-britannique BP. Un total de 41 occidentaux en plus d'au moins 300 Algériens sont  retenus par un groupe dissident d'AQMI. Le groupe nommé la "brigade des enturbannés" ("La brigade Al-Mouthalimin") est dirigé par un Algérien, Mokhtar Belmokthar (le Borgne), déjà connu des autorités algériennes. La brigade aurait fait dissidence ou s'est fait exclure d'AQMI fin 2012. En cause les pratiques du groupe, notamment pour son financement. En effet il a souvent utilisé le trafic de cigarettes pour se financer. -Mokhtar Belmokhtar a ainsi gagné le surnom de Mister Malboro-. L'homme et son groupe se sont également imposés comme les maitres du trafic d'armes dans le Sahara. Ainsi, il est devenu l'un "des chefs les plus réputés" du Sahara, selon l'Américain Stephen Ellis. Les combattants eux-mêmes viennent de différents pays mais "d'aucun pays frontalier" selon le gouvernement algérien. 

L'armée algérienne est intervenue ce jeudi après midi vers 14h afin de libérer les otages, malgré les menaces répétées du groupe de faire "exploser le site." Une société française, CIS Catering, avait annoncé hier que 150 de ses employés algériens étaient retenus. L'opération menée par l'armée algérienne aurait fait 34 morts ainsi que 14 preneurs d'otages, de plus, des forces "terroristes" tentant de "s'enfuir" ont été "bombardées" selon le ministre de la communication algérien. Dans la confusion, cela aurait permis à 30 otages de s'enfuir.

L'intervention a été critiquée par les gouvernements impliqués. Londres parle d'une "situation incertaine [...] Nous devrions nous préparer à de mauvaises nouvelles". Le ministère des affaires étrangères français parle "d'une situation tragique", alors que ce matin encore, il annonçait "faire confiance aux autorités algériennes". L'entreprise BP, quant à elle, a confirmé la prise d'otage et a annoncé dans la foulée évacuer tous les employés non essentiels de ses sites en Algérie.

Vers 19h ce soir, le ministre de la communication algérien a annoncé que l'opération se poursuivait. Néanmoins ce dernier a reconnu que l'opération avait causé "quelques morts et blessés". Selon l'armée, 600 Algériens auraient été libérés. Vers 20h30, l'armée a annoncé la fin de l'opération, mais ne donne aucun bilan.

Il est intéressant de noter que l'intervention n'a certainement pas reçu un "feu vert" des nations concernées. Il y a la une volonté du gouvernement algérien de montrer que le pays est capable de gérer seul ses problèmes de sécurité intérieure et qu'il est capable de rester maître de la situation
Il s'agit d'un tournant dans la guerre au Mali. Non seulement l'opération, qui a été préparée depuis plusieurs semaines -le ministre de la communication algérien parlait d'hommes "très bien armés et entrainés, qui connaissaient le site"-, elle a due être précipitée mais elle est elle-même une des conséquences de la guerre au Mali, conséquence elle aussi de l'opération en Libye. -la chute de Kadhafi a ouvert les vannes de l'arsenal d'armement libyen qui a inondé la région.- Les gouvernements concernés (japonais, anglais, norvégien et américain notamment) vont certainement devoir réexaminer leur engagement au Mali. 
Les preneurs d'otages ont voulu "punir" l'Algérie pour avoir "ouvert le ciel aux forces croisées" -l'Algérie a en effet accordé à l'armée de l'air française de faire passer ses avions via son territoire.-

Combats au Mali
 
justement, les combats continuent autour de Diabaly, dans l'Ouest et à Konna. Ces deux villes, prises par les rebelles respectivement vendredi et ce week-end, sont des verrous stratégiques. Pour la première fois, hier, des éléments au sol français ont combattu des éléments islamistes. Là-aussi les informations fiables sont rares, mais les forces spéciales françaises sont impliquées. Au total 1400 soldats sont engagés dans l'opération. Le gouvernement a annoncé que le total sera bientôt porté à 6000 hommes.

L'objectif de guerre -il est intéressant de noter que le gouvernement parle bien d'une guerre pour ce conflit, et non "d'opération de maintien de la paix" ou autre maquillage pour camoufler la vérité.- sont de "détruire les terroristes". La guerre contre le terrorisme de M. Hollande prend alors une envergure radicalement différente : 
- Premièrement, détruire les terroristes maliens est impossible pour l'armée française. Je citerai ici un point de vue intéressant mais révélateur d'un invité de l'émission Du Grain à Moudre de ce jeudi 17 janvier, sur France Culture, qui a dit : "La guerre est une chose de bien trop importante pour être confiée aux Européens.". Cela implique, à juste titre, que les armées françaises (et européennes) ne sont pas capables de mener à bien seules une telle mission.
- Deuxièmement, parler de "terroristes", c'est faire un amalgame qui englobe tous les mouvements présents au Mali. Assimiler Ançar Dine, le MNLA, le MUJAO et AQMI est une erreur. Car si l'on identifie mal notre ennemi -le(s)quel(s) existe(nt) forcément, puisque le mot de "guerre" a été employé par le gouvernement-, nous aurons encore plus de mal à le combattre. 
 
Et s'il s'agit bien de ça, selon les propres mots du gouvernement. Car pour "détruire le terrorisme par la guerre" il va nous falloir du temps, de la détermination, et une réelle réflexion sur notre ennemi: qui est-il ? Qui sont ses soutiens ? Où se finance-t-il ?
Sur cette question de financement, en revanche, des réponses peuvent être données. En plus des diverses rançons (comptez 10  millions minimum pour "un européen relativement important enlevé par des éléments islamistes", avez-vous vu un communiqué officiel des gouvernements qatari ou saoudien condamner les opérations des islamistes au Mali et en Algérie ?

Lundi 21 janvier :
Les troupes françaises sont entrées aujourd'hui dans la ville du Diabali, tombée au main des rebelles lundi dernier. D'après un journaliste de l'AFP qui accompagnait ces hommes, aucune résistance de la part des troupes islamistes n'a été signalée. En revanche, la population s'est montrée enchantée et soulagée par l'arrivée des troupes françaises. La ville de Douentza a également été reprise.
Selon différentes sources, les forces islamistes se seraient repliées vers le Nord et la ville de Kidal, première ville tombée au lancement de la rébellion.

Exactions maliennes

Au fur et à mesure que la reconquête progresse, la vengeance suit de près. En effet, l'arme malienne procèderait à des exécutions sommaires de tout individu suspecté de collaboration avec les jihadistes. Exemples, des témoins auraient aperçus des soldats jeter des corps dans un puits à Sévaré

Je m'efforcerai de maintenir cet article à jour, la situation évoluant heure par heure. Je suis disponible pour des questions par mail : selpierre.france@gmail.com ou sur Twitter : SelPierre

8 commentaires:

  1. Très bonne idée de blog avec des articles très bien écrits.

    Cordialement ,

    Twink'

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  2. Oui, du Wikipédia en somme. Pas grand chose de neuf, pas de questionnement. Une vidéo du gars à bretelle de BFM aurait largement suffit...

    Manque flagrant d'esprit critique, pour un blog que je considère apolitique (du moins pour le moment...). L'intervention met en jeu bien plus que de simples islamistes contre le gouvernement malien, qui finance ? Quel but ? Pourquoi la France intervient alors qu'elle pourrait simplement défendre le sud-mali en attendant l'hypothétique armée africaine (rires dans la salle).
    Question subsidiaire: pourquoi un islamiste syrien est il plus fréquentable qu'un islamiste malien ? C'est être contre Bachar qui le drape de l’innocence ?


    Il s'agit bien là de néo-colonialisme: la France tente coûte que coûte d’empêcher l'islamisation de l'Afrique subsaharienne, dont les similtarités de culture, héritée du colonialisme, qui est le seul avantage qu'elle a pour se rapprocher de pays riches en ressources... Comment ne pas dire le contraire puisque l'Azawad touareg sera recollé par la force au Mali, et qu'au passage toute opposition aurait été éliminée par les forces maliennes ? Il ne serait pas étonnant que le MNLA disparaisse alors qu'il devrait profiter de l'éradication de ces mahométans fanatiques.

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    1. Je vous remercie pour ce commentaire constructif.
      Il s'agit d'un début, et je souhaite présenter les choses de manière peut être plus accessible qu'elle ne le sont dans les médias nationaux. Comprenez que je ne me considère pas forcément en mesure d'exprimer un avis ou questionnement à mon niveau de connaissance, je ne veux pas prendre le risque de lancer des informations erronées. Concernant le côté apolitique, je conformes, ce que pour le moment.
      Néanmoins je prends note de ces critiques constructives, je vous remercie d'avoir lu et surtout d'avoir donné un avis. N'hésitez pas à m'envoyer un mail pour d'autres conseils ou idées : selpierre.france@gmail.com

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  3. C'est une excellente initiative! Il est important que notre génération s'intéresse aux questions d'actualités et il est important de faire en sorte que tous puissent comprendre.

    Bien que certaines choses puissent être approfondies ou améliorées, les articles sont bien faits et intéressants, j'ai appris pas mal de choses.
    Avec le temps, il serait certainement agréable de voir apparaître une partie dédiée aux débats par exemple et pourquoi ne pas essayer de présenter l'accueil du site tel une couverture d'un journal avec une une, des manchettes, des colonnes, des tribunes etc...

    Le potentiel est fort et je participerais volontiers.

    Sur ce, je souhaite du succès à ce blog!

    Ponch'

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  4. Désigne améliorable.
    Information suffisante et plus précise que la normale.
    Analyse pouvant être amélioré et approfondie.

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    1. Merci d'abord de cette critique.
      Pour ma défense, le design est temporaire, ce n'est pas moi l'architecte.
      Quant à l'analyse, je préfère privilégier la qualité, mais je continue mes efforts afin de l'améliorer.
      Je prends évidemment très en compte votre commentaire, merci encore.

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  5. C'est un très bon article.
    L'enjeu du Mali, ses difficultés son expliqué avec clarté.
    On attend de nouveaux articles.

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